Au Burundi, le président de l'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) a dénoncé, mardi 14 octobre, la corruption qui entoure l'octroi, sans appel d'offres, d'une licence d'exploitation du nickel à une société d'origine sud-africaine. En échange de cette licence, la société aurait fait don à la fondation de la première dame d'un véhicule d'une valeur de 800 000 dollars et aurait versé de l'argent sur le compte «Appui aux bonnes initiatives», laissé...lire la suite
Au Burundi, le président de l'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) a dénoncé, mardi 14 octobre, la corruption qui entoure l'octroi, sans appel d'offres, d'une licence d'exploitation du nickel à une société d'origine sud-africaine. En échange de cette licence, la société aurait fait don à la fondation de la première dame d'un véhicule d'une valeur de 800 000 dollars et aurait versé de l'argent sur le compte «Appui aux bonnes initiatives», laissé à la discrétion du président burundais. Malgré l'onde de choc causée par ces accusations directes à l'encontre du chef de l'Etat, la présidence a répondu par le silence. Et les gens se posent des questions.