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Pauvreté, difficultés économiques, crispations politiques… Le président sud-africain semble à la peine. À mi-mandat, il est contesté jusque dans les rangs de son parti, l’ANC. Dans les townships, il y avait déjà eu des émeutes contre l’absence de services de base avant 2009; elles sont devenues systématiques depuis l’arrivée au pouvoir de Zuma, qui s’est pourtant toujours vanté – surtout contre son rival, Thabo Mbeki – d’être l’homme du peuple. Aujourd’hui, ses anciens supporteurs sont frustrés. La Cosatu, principale centrale syndicale, ne s’interdit plus de lui mettre la pression.