Kenya

Avec la nouvelle année académique en cours au Kenya, l'enseignant Moses Simiyu Kalenda est de nouveau en train d'instruire des enfants, mais pas à l'endroit où il est supposé le faire. Précédemment, il enseignait aux enfants d'âge préscolaire à Kalaha Farm, environ 400 kilomètres à l'ouest de la capitale, Nairobi; actuellement, il travaille dans une classe de fortune dans un camp de personnes déplacées, lui et ses écoliers tous victimes des violences qui ont éclaté après l'élection président...lire la suite

Les industriels kenyans demandent une révision des régimes tarifaires dans la Communauté est-africaine (EAC) pour protéger leurs produits contre le Tarif extérieur commun (TEC) sévère entré en vigueur en 2005. Dans une note adressée au Parlement est-africain (EALA), l'Association des fabricants kenyans souligne que l'exemption des droits de douane sur les tissus, qui a été réduite de 25 à zéro pour cent, avait favorisé les industries textiles tanzaniennes, mais était dommageable pour les fabr...lire la suite

Au Kenya, la question humanitaire reste alarmante : 30% des structures de santé ont été fermées en raison de l’insécurité persistante et des déplacements du personnel soignant. Dans les régions de Kikopey, Jambo farm et Kamuingui, l’aide humanitaire restait minime, voire inexistante. Depuis le mois de février, Médecins du Monde mène une mission de soutien à ces populations à qui tout manquait : eau, nourriture, abris, soins de santé.

Le président Mwai Kibaki a lance le 17 mars un appel à la communauté internationale pour aider le pays à collecter plus de 30 milliards de shillings, soit 454 millions de dollars américains, pour mettre en œuvre son programme de reconstruction nationale et de stratégie de relance économique du pays, après deux mois de violences post-électorales nées de l’élection présidentielle controversée du 27 décembre dernier. Il s’exprimait à Nairobi aux côtés du premier ministre désigné, Raila Odinga.

Human Rights Watch demande au futur gouvernement kenyan de traduire en justice les responsables des violences politiques et ethniques « planifiées » qui ont suivi les présidentielles de décembre dernier. C’est seulement de cette façon que le pays pourra se reconstruire dans la durée et éliminer le terreau fertile qui a rendu la crise possible. Au moins 1 000 personnes ont été tuées et près de 500 000 déplacées depuis que des violences politiques à caractère ethnique ont ébranlé le Kenya, aprè...lire la suite

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