Kenya

Le Kenya a lancé le 9 avril une alerte après l'apparition de cas de choléra qui a tué 60 personnes ces dernières semaines, et qui aggrave les conditions sanitaires dans le pays touché durant plusieurs mois par des violences politiques. Le directeur des services médicaux kenyans James Nyikal a déclaré que des cas de choléra avaient été signalés dans seize districts de l'Ouest du pays, la région la plus affectée par les violences post-électorales qui ont éclaté après la réélection contestée du ...lire la suite

Le président kényan Mwai Kibaki a annoncé, le 13 avril, la nomination du chef de l'opposition Raila Odinga au poste de Premier ministre, en rendant publique la composition d'un gouvernement de coalition devant régler la sanglante crise post-électorale qui a ébranlé le pays. Le président de la Commission nationale kényane sur les Droits de l'Homme a dénoncé la taille du gouvernement de coalition, regrettant le "prix élevé à payer" pour les contribuables kényans.

Au moins douze personnes ont été tuées, lundi 14 avril, dans des violences impliquant des membres de la secte interdite Mungiki qui protestaient contre le meurtre de l'épouse du leader de ce gang actuellement en prison. "Six membres présumés des Mungiki ont été tués par la police et trois personnes tuées par les Mungiki", a indiqué un haut responsable policier précisant que ces violences s'étaient déroulées dans les environs de Nairobi et dans la province centrale.

Les blocages retardant l'annonce d'un gouvernement de coalition ont persisté le 8 avril au Kenya où l'opposition a haussé le ton en rejetant la responsabilité sur le camp présidentiel, tandis que des manifestations fustigeant ces retards ont éclaté dans un bidonville de Nairobi. Initialement prévue le 6 avril, l'annonce du gouvernement est depuis retardée par de profonds désaccords entre les deux parties portant principalement sur la répartition des postes de ministres dans ce gouvernement t...lire la suite

L'armée kényane et une milice se sont rendues coupables ces dernières semaines de violations massives des droits de l'Homme dans la région du Mont Elgon (ouest), ont affirmé, le 4 avril dernier, plusieurs organisations internationale et kényanes de défense des droits de l'Homme. "Les rebelles de la Force de défense des terres des Sabaot (SLDF) et l'armée kényane sont responsables d'abus terrifiants, dont le meurtre, le viol et la torture de civils" au Mont Elgon, accuse Human Rights Watch (H...lire la suite

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