Kenya

La militante écologiste kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix 2004, a déclaré, le mercredi 20 février, avoir reçu des menaces de mort émanant selon elle d'un gang criminel lié au milieu politique kényan, pour ses prises de position dans la crise kényane. Le 22 janvier, Mme Maathai avait accusé le gouvernement Kibaki d'avoir "échoué à protéger ses citoyens et leurs biens" et ainsi d'avoir "contribué aux affrontements tribaux".

Le président kenyan Mwai Kibaki a accepté de partager le pouvoir avec l’opposition dans le cadre de la Constitution actuelle, s’engageant à doter le pays d’une nouvelle Constitution dans les 12 prochains mois et il a signalé un durcissement de la position de l’opposition concernant la création d’un poste de Premier ministre. Le parti d’opposition Mouvement démocratique orange (ODM), dirigé par Raila Odinga, demande avec insistance la création d’un poste de Premier ministre fort et d’une repré...lire la suite

Une organisation de la société civile, les Kenyans pour la Paix, la Vérité et la Justice (KPTJ), a lancé un ultimatum de 14 jours au gouvernement par le biais de son principal conseiller juridique, le procureur Amos Wako, pour qu’il ouvre une enquête sur les 22 membres de la Commission électorale du Kenya (ECK) avant de déclencher des poursuites contre les commissaires pour avoir présidé des élections frauduleuses. Les contestations du scrutin de décembre dernier ont plongé le Kenya dans une ...lire la suite

Le groupe d'éminentes personnalités africaines soutenu par l'Union africaine et l'ONU qui joue le rôle de médiateur dans la crise politique kenyane a déclaré le 12 février, avoir recommandé la formation d'une coalition gouvernementale de transition en attendant l'organisation de nouvelles élections. Au cours d'une réunion informelle avec les membres du Parlement nouvellement élus, le président du groupe de médiation, l'ex- secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a déclaré qu'une solution pol...lire la suite

Le président kenyan, Mwai Kibaki, a lancé le 11 février, pour la première fois dans l’histoire scolaire du pays, le programme de la gratuité de l’enseignement secondaire, qui concernera plus de 1,4 millions d’élèves, pour un coût de 42 milliards de dollars. S’exprimant lors de la cérémonie de lancement à Nairobi, Kibaki a indiqué que son gouvernement va engager plus d’enseignants pour la réussite du programme, exhortant les parents d’élèves à l’appuyer.

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