Un mandat d'arrêt international contre Guillaume Soro, le numéro deux du régime ivoirien, a été émis le 8 janvier et Interpol a été saisie affirme le directeur de la justice militaire burkinabè, Sita Sangaré. Ce mandat d’arrêt intervient dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat raté du 17 septembre 2015 à Ouagadougou. Celle-ci a déjà permis d'interpeller plusieurs responsables, dont Djibril Bassolé, l'ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè. A l'origine de ce mandat d'arrêt, de...lire la suite
Un mandat d'arrêt international contre Guillaume Soro, le numéro deux du régime ivoirien, a été émis le 8 janvier et Interpol a été saisie affirme le directeur de la justice militaire burkinabè, Sita Sangaré. Ce mandat d’arrêt intervient dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat raté du 17 septembre 2015 à Ouagadougou. Celle-ci a déjà permis d'interpeller plusieurs responsables, dont Djibril Bassolé, l'ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè. A l'origine de ce mandat d'arrêt, deux enregistrements téléphoniques attribués au président de l'Assemblée nationale et à Djibril Bassolé. Ces écoutes avaient été publiées par la presse en novembre 2015. Il s'agit de conversations dans lesquelles on entend les voix de deux hommes, évoquant un soutien, notamment financier, au putsch du général Gilbert Diendéré. Le gouvernement ivoirien reste pour le moment extrêmement silencieux sur cette affaire.