Le virus zika, détecté en mars 2015 au Brésil, «se propage de manière explosive». L’Organisation mondiale de la santé muscle le ton face à ce virus, isolé pour la première fois en 1947 en Ouganda, et qui se transmet par piqûre de moustique du genre Aedes aegypti ou Aedes albopictus (moustique tigre). La directrice générale doit convoquer un comité d’urgence à Genève, siège de l’institution onusienne, afin de décider si l’épidémie constitue «une urgence de santé publique de portée internationa...lire la suite
Le virus zika, détecté en mars 2015 au Brésil, «se propage de manière explosive». L’Organisation mondiale de la santé muscle le ton face à ce virus, isolé pour la première fois en 1947 en Ouganda, et qui se transmet par piqûre de moustique du genre Aedes aegypti ou Aedes albopictus (moustique tigre). La directrice générale doit convoquer un comité d’urgence à Genève, siège de l’institution onusienne, afin de décider si l’épidémie constitue «une urgence de santé publique de portée internationale». Alors que des cas ont été notifiés dans 23 pays de la région Amérique, «on peut s’attendre à trois à quatre millions de cas» sur le continent, a assuré le directeur du département des maladies transmissibles et des analyses sanitaires de l’Oms pour la zone. Alors que l’Argentine a confirmé son premier cas jeudi 28 janvier, le Brésil est de loin le plus touché et concentrerait déjà 1,5 million de cas. Il n’existe aucun traitement, aucun vaccin, ni aucun test de diagnostic rapide contre le virus.