PI

Quatorze ans après le lancement du projet à Ranobe-Toliara II, la société a enfin obtenu son permis environnemental le 23 juin. Pour le gouvernement il y avait urgence à lancer des projets de développement, mais la procédure adoptée entraine une forte suspicion de corruption chez les opérateurs miniers.

L'Union africaine ne s'imposera donc pas au Burundi. Les chefs d'Etat, réunis à Addis-Abeba la semaine dernière, ont décidé que la force de maintien de la paix de 5 000 hommes ne sera pas déployée sans le consentement du gouvernement burundais. La décision a été dévoilée par Ibrahima Fall, représentant de l'Ua pour les Grands Lacs, puis confirmée par le commissaire du Conseil de paix et de sécurité de l'Ua. L'Algérien Smaïl Chergui a aussi annoncé l’envoi d’une « délégation de très haut nivea...lire la suite

PC

A peine le permis d’exploitation de la mine accordé par le gouvernement burkinabè, la compagnie décidait de licencier des salariés. Certains des travailleurs congédiés ont accepté de partir contre paiement de leurs droits légaux ; les autres, en union avec les travailleurs reconduits, ont entamé une série de négociations. Mais l’affaire a fini en justice.

JP

L‘or ne brille pas pour les populations de Fourou. Alors que la mine ouverte il y a une dizaine d’années promettait de favoriser le développement communautaire, son impact sur la vie des populations riveraines est aux antipodes des attentes. Si les richesses coulent à flot pour le bonheur de la Société minière de Syama (Somisy), l’extrême pauvreté demeure le lot de la population, confrontée de surcroit à un scandale environnemental.

EITI

A première vue, il s’agit d’un cas typique d’une guerre entre « communautés locales » et gros « investisseurs » étrangers. La réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’en donne l’air. Derrière les assurances, déclarations et accusations de chacune des parties, des « non-dits » qui en disent plus long sur ce qu’on veut bien raconter à la presse, d’un côté comme de l’autre

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