Madagascar
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L’implication et le rôle que joue la France dans la crise à Madagascar s’éclairent d’un long faisceau d’indices. Tout a été ainsi fait pour empêcher le retour au pouvoir de Marc Ravalomanana. Mais c’était sans compter, selon Adolphe E. Rakotomanga, avec la mobilisation immédiate des populations pour empêcher une nouvelle mainmise qui hisserait le drapeau tricolore sur le palais de Manjakamiadana, avec un «ami de la France» à la tête de la Grande Île.

F A

Avant Maputo, Addis-Abéba, Prétoria… en passant par Antananarivo et autres capitales passées (ou à venir), on pouvait dire : « Faites vos jeux ! ».
Mais depuis Prétoria 1, qui supposerait un Prétoria 2 dans 15 jours (et pourquoi pas dans six mois ou un an ; car la crise devait être résolue depuis le 9 août 2009, donc neuf mois sont passés sans qu’aucune solution ait été trouvée), on doit dire : « On ne joue plus ! » ; car l’heure est grave, trop grave et l’échec retentissant, écrit Rabe...lire la suite

L'Union européenne a décidé de suspendre de nouveau ses aides en faveur de Madagascar pour exprimer son désaveu au plan inapte de sortie de crise de Rajoelina consistant à la formation d'un nouveau gouvernement. Une solution qui risque si on y prend garde d'exciter d'autres militaires à la mutinerie. L'Union européenne (UE) a décidé de ne pas accompagner ce plan unilatéral de transition inapte à apporter une solution durable et qui permette le retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar dan...lire la suite

Une tentative de coup d’État a été déjouée le 18 avril à Madagascar. Seize militaires et civils ont été arrêtés, selon le chef de la force d’intervention spéciale de la présidence (Fis). Elles ont été présentées à la presse avant d’être transférées à une brigade de la gendarmerie. Cinq officiers auraient été impliqués dans le complot.

La situation semble se décrisper à Madagascar. Au cours d’une intervention télévisée, Andry Rajoelina, le président de la Haute autorité de la transition (HAT), a annoncé, le 14 avril, qu’il allait rencontrer le président déchu Marc Ravalomanana, le 24 avril, en Afrique de Sud, en vue de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Mais il exclut tout retour au processus de Maputo et d’Addis-Abeba auquel ont pris part les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy.

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