Madagascar

Quelque 80% des dettes de Madagascar envers l'Irak, soit 187,6 millions de dollars, sur les 234,5 millions, ont été annulés suite à la négociation qui a abouti à une signature d'un protocole d'accord. Sur une demande de la partie malgache, le reste de la dette, soit 46,9 millions de dollars, sera consolidé en 7 ans et sans intérêts. L’annulation de cette partie de la dette signifie, à court terme, la réduction du stock de la dette à concurrence du montant de l’annulation obtenue du même monta...lire la suite

Un nouveau projet d’accord en vue d’une sortie de crise aurait été envoyé aux protagonistes de la Grande île. Ce document basé sur les accords précédents propose entre autres, une transition consensuelle, un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections libres dans 12 mois. La médiation conduite par l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, ne démord pas ainsi dans sa recherche de solutions à la récurrente crise malgache.

Les forces de sécurité malgaches ont pris le 20 mai le contrôle d'une caserne pour mettre fin à une tentative de mutinerie d'un petit groupe de gendarmes dissidents. Deux soldats des troupes gouvernementales ont été tués et trois civils blessés. Selon des analystes, certains éléments des forces armées reprochent de plus en plus au président Andry Rajoelina de n'avoir pas mis fin au chaos économique dans le pays. En conséquence, la situation pourrait encore se dégrader. Plusieurs centaines de ...lire la suite

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Le président de la Haute Autorité de Transition ne sera plus de la course à la présidentielle. Andry Rajoelina a annoncé sa décision le 12 mai, pour des consultations électorales fixées au 26 novembre. La feuille de route porte aussi sur l’orgnisation d’un référendum sur une nouvelle Constitution le 12 août 2010 et des élections législatives le 30 septembre. Reste à savoir, ainsi que Bonaventure se pose la question, jusqu’à quel point il est possible de faire confiance à Rajoelina.

Le président Rajoelina a décidé de ne pas se présenter à l’élection présidentielle de novembre prochain. Une décision qu’il affirme avoir prise pour aider au dépassement de la crise politique que connaît Madagascar. Mais pour la société civile de ce pays, un tel acte ne suffit pas, appelant à des «solutions consensuelles» au niveau de la classe politique.

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