Madagascar

Didier Ratsiraka a déclaré le 8 octobre, à la chaîne TV Plus, depuis Paris, qu'il rentrera au pays dès que son fils unique, Xavier, actuellement admis à la réanimation dans un hôpital parisien, sera rétabli. L'ancien président affirme qu'il ne rentrera pas les mains vides : « Quand je serais rentré à la maison, je dévoilerai deux ou trois solutions à la crise. Ce sont des solutions honorables, consensuelles, inclusives et durables», a-t-il confié.

Cinquante stations radios et télévisions pirates ont été dénoncées à Madagascar par le ministre malgache de la Communication au sein de la Haute Autorité de Transition (HAT). Lors d'un point de presse tenu le 6 août, M. Malazarivo Felix a soutenu que parmi les 300 stations radios et 25 stations télévisions identifiées officiellement par le ministère de la Communication, 50 fonctionnent illégalement. Selon lui, certaines stations continuent à fonctionner pendant plusieurs mois avec seulement l...lire la suite

La représentation permanente et résidente du Fonds monétaire international (FMI) fermera ses portes sous peu. C'est grave ! Au moins à deux titres. Pour la simple raison que c'est le gendarme des transactions et assurances mondiales en matière de finances et de circulations monétaires. C'est le garant de l'ordre financier mondial par son contrôle ou sa veille active sur les pratiques financières et monétaires dans les Etats membres.

Andry Rajoelina, le président du régime en place à Madagascar tente d'imposer son schéma de sortie de crise en faisant fi des critiques de l'opposition mais aussi de la communauté internationale. Depuis l'échec fin mai à Pretoria de dernières négociations avec les «trois mouvances» d'anciens présidents Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka, le régime avance ses pions, patiemment. Après avoir signé un accord politique le 13 août incluant plusieurs dizaines de partis politiques, il...lire la suite

J L V

Le rôle des différentes ethnies à Madagascar dans la vie politique revient de façon récurrente dans les conversations et les discussions concernant la crise actuelle. Pour y voir clair et comprendre la question, il faut remonter dans le passé, note Jean-Pierre Domenichini. Mais aussi, « prendre en compte les effets pervers des nouvelles conditions des deux derniers siècles». Notamment : la fracture religieuse dès le 19e siècle, l’urbanisation au 20e siècle récent et l’opposition Merina/Côtier...lire la suite

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