Cote d’Ivoire

Le président Laurent Gbagbo a annoncé la dissolution du gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le 12 février. La décision du chef de l’Etat, qui prend là un risque politique important, est la conséquence du blocage des négociations qui ont eu lieu le 11 février à Ouagadougou. La rencontre des parties ivoiriennes, autour du médiateur Blaise Compaoré, avait pour principal objectif de résoudre le différend entre le camp présidentiel d’un côté et la CEI et l’opposition d...lire la suite

Le contentieux judiciaire en cours devant les tribunaux, portant sur les listes électorales, a été suspendu le 10 février 2010. La décision a été annoncée le 10 février en raison des tensions créées dans le pays. Des marches de protestation ont tourné à l'émeute entraînant des blessés, des saccages et des incendies d'édifices publics. Des troubles ont accompagné dans plusieurs localités de Côte d’Ivoire la gestion du contentieux suite à des demandes de radiation portées devant les tribunaux p...lire la suite

Dans la période préélectorale que connaît la Côte d’Ivoire, la presse se lance à nouveau dans les invectives et les écarts de langage qui, naguère, avaient contribué à pousser ce pays dans les déchirements et les violences qui l’ont laissé exsangue. Avec le nouvel épisode de tension qui se dessine autour de la suspension du quotidien privé d'opposition Le Patriote, Reporters sans frontières craint le pire et plaide pour la retenue.

Alors que la date de l’élection n’est toujours pas arrêtée, le président de la Commission Electorale Indépendante est devenu « l’homme à abattre » pour le camp du chef de l’État. Depuis quinze jours, les barons du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) demandent sans relâche la démission de Robert Mambé Beugré. Le ministre de l’Intérieur et fidèle du président Gbagbo a même diligenté une enquête contre lui, accusé qu’il est d’avoir tenté d’inscrire frauduleusement quelque 429 000 personne...lire la suite

Nul n'est besoin d'être un devin pour s'apercevoir que la Côte d'Ivoire glisse inexorablement vers une explosion sociale et politique dont les conséquences risquent d'être encore plus dramatiques que celles connues jusqu'ici. Les signes avant coureurs sont là, bien perceptibles. Une sorte de folie s'est emparée du pays depuis le 8 janvier 2010, date de la publication du communiqué du président Gbagbo accusant le président de la Commission Electorale Indépendante d'avoir inscrit frauduleusemen...lire la suite

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