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Nul n'est besoin d'être un devin pour s'apercevoir que la Côte d'Ivoire glisse inexorablement vers une explosion sociale et politique dont les conséquences risquent d'être encore plus dramatiques que celles connues jusqu'ici. Les signes avant coureurs sont là, bien perceptibles. Une sorte de folie s'est emparée du pays depuis le 8 janvier 2010, date de la publication du communiqué du président Gbagbo accusant le président de la Commission Electorale Indépendante d'avoir inscrit frauduleusement 429 000 personnes sur la liste électorale provisoire.