Chad

L’Etat tchadien est désormais partie civile dans le prochain jugement de Hissène Habré, a annoncé Béchir Madet, le ministre tchadien de la Justice. Selon lui, les motifs pour lesquels Hissène Habré est poursuivi, à savoir les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, de tortures de 1982 à 1990 font, qu’à ce jour, la République du Tchad est la victime parfaite des agissements de Hissène Habré. Il soutient que ce procès vise également à pouvoir indemniser les survi...lire la suite

A l'occasion du cinquantenaire du parc naturel de Zakouma, le plus ancien parc du Tchad, situé au sud-est du pays, une tonne d'ivoire confisquée à des braconniers a été incinérée vendredi 21 février en présence du président Idriss Déby. La destruction de l'ivoire saisi a été l'occasion pour M. Déby de rappeler les enjeux de préservation de la faune tchadienne, alors qu'entre 2005 et 2010, la montée du braconnage a fait passer la populations d'éléphants de 4.000 à 450.

L'ancien ministre tchadien de la Justice, Me Jean-Bernard Padaré, a été mis en cause pour détournement et corruption sur les fonds prévus pour le financement de l'archivage et la conservation des documents de l'ex-Direction de la Documentation et de la Sécurité. Selon le rapport d'enquête, il a été constaté que de suspicions concordantes de corruption existent entre l'ex-ministre de la Justice et l'ex-directeur du cabinet civil du président de la République, comme le suggère l'enregistrement ...lire la suite

La deuxième mission de la commission d’instruction partie au Tchad pour l’exécution d’une commission rogatoire vient de boucler son enquête. Entamée depuis le 2 décembre dernier, la mission a duré une vingtaine de jours. Les magistrats et autres officiers de police judiciaire ont d’abord procédé aux auditions sur procès-verbal des victimes et témoins, avant de s’adonner à une fastidieuse opération de compulsion de rapports et comptes-rendus de l’ancienne police politique de Habré. Ainsi, plu...lire la suite

Une chasse aux Tchadiens est ouverte en Centrafrique. Des civils armés s’en prennent aux commerces des ressortissants tchadiens et sont déterminés à « les tuer », selon des témoignages. Les Centrafricains ont une dent contre les Tchadiens depuis que les forces armées d’Idriss Déby Itno sont accusées d’avoir épaulé la Séléka lors du coup d’Etat du 24 mars 2013. Les soldats tchadiens, connus, entre autres, pour leur expérience au Mali, ne se laissent pas faire. A chaque interpellation de ce typ...lire la suite

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