Chad

La rébellion centrafricaine de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) a affirmé le 27 novembre que l'armée tchadienne a pilonné Birao (nord-est de la Centrafrique) à la demande de Bangui, tuant plusieurs civils, pour tenter de reprendre cette ville qui est, selon elle, sous son contrôle depuis le 24 novembre. Au Tchad, aucun responsable sollicité n'a souhaité s'exprimer sur ce soutien supposé de l'armée tchadienne aux Forces armées centrafricaines (Faca), soutien évoqué...lire la suite

Droits humains

Au terme de deux renvois successifs, la Cour de justice de la Cedeao s'est enfin prononcée sur la requête d'annulation des poursuites contre Hissène Habré, en faveur de ce dernier. Aujourd'hui, le Sénégal s'est vu interdit de juger Habré, d'organiser le procès. Ce sont les avocats de Habré qui avaient introduit la demande d'annulation, le 18 juin dernier. Ils estimaient que les juridictions sénégalaises s'étaient déjà déclarées incompétentes pour juger l'ancien président...lire la suite

La force de paix de l'ONU déployée au Tchad et en Centrafrique a officiellement remis le 12 novembre aux Tchadiens sa base d'Iriba (nord) dans le cadre de son programme de retrait définitif du pays avant fin décembre. Demandé par le président Deby, le retrait de la Minurcat a été accepté par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1923 adoptée le 25 mai. Selon le schéma approuvé, la composante militaire a été réduite à quelque 2.200 hommes (1.900 au Tchad et 300 en Centrafrique) jusqu'à la ...lire la suite

ESécheresse, changement climatique et utilisation de l'eau par l'homme font rétrécir le lac Tchad qui a fait l'objet d'un forum international à N'Djamena rassemblant des dizaines de dirigeants, experts et spécialistes de l'environnement. En 1960, la taille du lac était de 25.000 km2, aujourd'hui, elle avoisinerait 8.000 km2, voire 2.500 km2, selon différentes estimations. Quelque 4.000 personnes, dont des chefs d'Etat et de gouvernement et des représentations des milieux scientifique, économi...lire la suite

A N’djamena, la montée des eaux de crue – arrivant au beau milieu d’une épidémie de choléra – a englouti les puits et les toilettes des maisons, déplaçant des milliers de personnes et faisant craindre une épidémie. Selon des travailleurs humanitaires dans la capitale, les gens fuyant les zones inondées sont dispersés ; il est donc difficile de surveiller leurs mouvements et cela complique les tentatives de contrôle du choléra. Quelques 1 500 familles ont perdu leur maison dans le quartier de ...lire la suite

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