L’ex-président tchadien Hissène Habré (1982-1990), exilé au Sénégal, inspire toujours une peur viscérale chez ses victimes qui veulent le voir jugé pour "crimes contre l’humanité", mais pas à N’Djamena où l’idée même de son retour a fait craindre des troubles violents. A l’annonce de son retour, des victimes auraient même prévu de quitter "la ville, par peur, rien qu’à entendre prononcer (son) nom", affirme le président de l’Association des victimes contre la répression politique (AVRP). L’un...lire la suite
L’ex-président tchadien Hissène Habré (1982-1990), exilé au Sénégal, inspire toujours une peur viscérale chez ses victimes qui veulent le voir jugé pour "crimes contre l’humanité", mais pas à N’Djamena où l’idée même de son retour a fait craindre des troubles violents. A l’annonce de son retour, des victimes auraient même prévu de quitter "la ville, par peur, rien qu’à entendre prononcer (son) nom", affirme le président de l’Association des victimes contre la répression politique (AVRP). L’universitaire et intellectuel Ali Abderhamane Haggar regrette, lui, qu’un procès ne se tienne pas au Tchad.