Ils étaient des centaines de manifestants rassemblés, le mercredi 23 octobre en début d’après-midi, sur l’avenue Bourguiba, haut lieu de la révolution de janvier 2011. Sous la forte pression, le chef du gouvernement n’a donné aucune date de départ. Ali Larayedh s’est juste contenté de réitérer son «engagement sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route». Une dizaine de milliers de personnes ont manifesté toute l...lire la suite
Ils étaient des centaines de manifestants rassemblés, le mercredi 23 octobre en début d’après-midi, sur l’avenue Bourguiba, haut lieu de la révolution de janvier 2011. Sous la forte pression, le chef du gouvernement n’a donné aucune date de départ. Ali Larayedh s’est juste contenté de réitérer son «engagement sur le principe de renoncer au gouvernement dans le cadre de la complémentarité des différentes phases de la feuille de route». Une dizaine de milliers de personnes ont manifesté toute l’après-midi à Tunis dans le but de pousser le gouvernement islamiste d’Ennahda à démissionner. Trois mois après l’assassinat le 25 juillet du député de gauche Mohamed Brahmi, opposé au parti islamiste au pouvoir, Ennahda, la Tunisie ne connaît toujours pas l’accalmie.