Des éléments de la sécurité du président burkinabé, Blaise Compaoré, sont intervenus, le 3 juin au matin, à Bobo Dioulasso (Sud-Ouest), capitale économique, livrée depuis le 31 mai aux tirs en l'air et aux pillages de militaires en colère. Alors que les affrontements auraient fait au moins dix blessés, l'état-major a mis en garde les mutins, affirmant que toute nouvelle vague de violence sera réprimée par la force. Au même moment, des "tirs d'armes lourdes" retentissaient vers le gouvernorat ...lire la suite
Des éléments de la sécurité du président burkinabé, Blaise Compaoré, sont intervenus, le 3 juin au matin, à Bobo Dioulasso (Sud-Ouest), capitale économique, livrée depuis le 31 mai aux tirs en l'air et aux pillages de militaires en colère. Alors que les affrontements auraient fait au moins dix blessés, l'état-major a mis en garde les mutins, affirmant que toute nouvelle vague de violence sera réprimée par la force. Au même moment, des "tirs d'armes lourdes" retentissaient vers le gouvernorat et l'hôpital, non loin du camp Ouezzin Coulibaly, où sont basés les mutins.