Burkina Faso

En décembre 2009, soit une année avant l’élection présidentielle de 2010 au Burkina Faso, le président Blaise Compaoré a fait un constat : la gouvernance n’est pas bonne et les citoyens ne sont pas satisfaits de la prestation fournie par les structures de l’Etat. De ce constat, le président du Burkina Faso a eu une idée : réformer la pratique de la politique dans le pays pour un fonctionnement véritable de l’Etat. Aujourd’hui, c’est le président qui se trouve mis en garde contre toute tentati...lire la suite

Des éléments de la sécurité du président burkinabé, Blaise Compaoré, sont intervenus, le 3 juin au matin, à Bobo Dioulasso (Sud-Ouest), capitale économique, livrée depuis le 31 mai aux tirs en l'air et aux pillages de militaires en colère. Alors que les affrontements auraient fait au moins dix blessés, l'état-major a mis en garde les mutins, affirmant que toute nouvelle vague de violence sera réprimée par la force. Au même moment, des "tirs d'armes lourdes" retentissaient vers le gouvernorat ...lire la suite

Les militaires persistent et signent. Ils ont tiré dans plusieurs villes du Burkina Faso, la semaine dernière. Quatre personnes ont été blessées, dont une élève. Leurs vies ne sont pas en danger. Le gouvernement de Blaise Compaoré n’a pas trouvé de solution décisive à la crise qui dure depuis février. Le mouvement de colère qui touche les militaires s’est rapidement étendu à d’autres corps du pays. Les enseignants étaient encore en début de semaine dernière dans la rue pour protester contre l...lire la suite

Après deux jours de débrayage, les enseignants burkinabè sont en grève illimitée depuis le 23 mai. Ils exigent le versement d'indemnités et dénoncent des classes surchargées. Un mouvement soutenu par des milliers d'élèves qui ont décidé de sortir dans la rue. Malgré des négociations en cours, la situation devient de plus en plus tendue. La veille, dans les rues de la capitale, de jeunes manifestants ont brûlé des pneus et ont cassé des vitres des ministères de l'Education nationale et de l'E...lire la suite

Tirs de protestation de militaires, grève générale des enseignants... La contestation est générale au Burkina, malgré quelques concessions du président Blaise Compaoré. Au-delà de la sphère militaire, l’ancienne Haute-Volta ressemble à la chanson « Multipartisme » d’Alpha Blondy: «Tout le monde est fâché. Fâché. Fâché.» Les élèves marchent pour réclamer la justice dans le dossier Justin Zongo, celui dont la goutte de sang a fait déborder le vase des frustrations. Les commerçants marchent pour...lire la suite

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