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Tirs de protestation de militaires, grève générale des enseignants... La contestation est générale au Burkina, malgré quelques concessions du président Blaise Compaoré. Au-delà de la sphère militaire, l’ancienne Haute-Volta ressemble à la chanson « Multipartisme » d’Alpha Blondy: «Tout le monde est fâché. Fâché. Fâché.» Les élèves marchent pour réclamer la justice dans le dossier Justin Zongo, celui dont la goutte de sang a fait déborder le vase des frustrations. Les commerçants marchent pour dénoncer les pillages des militaires. Les magistrats marchent pour exprimer leur sentiment d’humiliation.