Depuis deux mois, les Burkinabè ne cessent de multiplier les revendications, avec un mot d'ordre clair: «Blaise doit partir». Car il y a bien un avenir après Compaoré. Mais les vaguelettes de contestations, même spectaculaires, peinent à devenir tsunami. Les multiples revendications sont d’autant plus difficiles à combiner que les modes de manifestation sont inconciliables. Les commerçants brûlent des commissariats et les hommes de tenue vandalisent des magasins. Pourtant, à bien y regarder, ...lire la suite
Depuis deux mois, les Burkinabè ne cessent de multiplier les revendications, avec un mot d'ordre clair: «Blaise doit partir». Car il y a bien un avenir après Compaoré. Mais les vaguelettes de contestations, même spectaculaires, peinent à devenir tsunami. Les multiples revendications sont d’autant plus difficiles à combiner que les modes de manifestation sont inconciliables. Les commerçants brûlent des commissariats et les hommes de tenue vandalisent des magasins. Pourtant, à bien y regarder, il existe un arrière-plan social commun.