Burkina Faso
Azls

Le 10 juin 2011, quelque 21 députés français introduisaient une demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara. Vingt quatre ans après l’assassinat de l’ancien président du Burkina Faso, cette démarche de vérité vient entretenir symbole demeuré vivace dans les esprits de tous les porteurs de résistances en Afrique et dans le monde. Le 1er juillet, une soirée était organisée à Paris pour accompagner cete campagne « Justice pour Sankara, Justice pour l’Afrique ». Pambazuka v...lire la suite

La tombe de l’ancien président Thomas Sankara a été vandalisée dans la capitale burkinabè le 27 juillet. Sa veuve s’est dite choquée et réclame des «explications» de l’État. Sa veuve, Mariam Sankara, s’est dite choquée par cette profanation qu’elle qualifie d’«acte odieux» et espère «que l’État donnera des explications». Elle annonce que la famille va déposer une plainte. Tué lors d'un putsch en 1987, Sankara continue de fasciner de nombreux Africains, artistes et intellectuels notamment.

Le président burkinabè Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, s'est engagé le 21 au "respect de la Constitution", sans dire explicitement s'il comptait ou non la réviser pour pouvoir briguer un nouveau mandat en 2015. Le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), boycotté par les principaux partis d'opposition, avait exclu la semaine dernière de ses propositions une révision de la Constitution qui permettrait à M. Compaoré de briguer sa propre succession en 2015. Ses conclusion...lire la suite

Après les vagues de mutineries qui ont secoué le Burkina Faso de février à mai, retour forcé à la discipline militaire. Les sanctions au sein de l’armée burkinabè sont tombées. Le chef d’état-major, le général Nabéré Honoré Traoré, a annoncé le 14 juillet la radiation de 566 militaires mutins. Parmi eux, 217 ont été mis aux arrêts. Aucun officier n’a pour le moment été touché par les sanctions. Seuls certains sous-officiers, les militaires de rang et des éléments du Régiment de sécurité prési...lire la suite

Un comité chargé de proposer des réformes politiques au Burkina Faso a échoué à s'accorder sur une révision de la Constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré de briguer un nouveau mandat en 2015. Les partisans du chef de l'État demandent la révision de cet article pour lui permettre de briguer sa succession au terme de ce qui est pour l'instant son dernier mandat légal. La constitution limite depuis 2002 à deux le nombre de mandat.

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