Burkina Faso
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En juillet 1987 Thomas Sankara dénonçait le système d’exploitation et d’oppression de la dette, appelant à la mise en place d’un front uni. Vingt-quatre plus tard, les mêmes mécanismes qu’il dénonçait sans rencontrer l’écho souhaité perdurent avec des effets plus dévastateurs. En octobre prochain, les mouvements sociaux d’Afrique rendent hommage à cette lutte pionnière de Sankara et répondent à son appel pour un front uni contre la dette.

Une unité de transformation du soja a été inaugurée le 27 mars 2012 à Ouagadougou. C'est l'ONG l'Orange bleue Afrique qui a travaillé d'arrache-pied avec les 80 producteurs de soja des 9 villages de la Kossi, en vue de concrétiser le projet d'implantation d'une usine de transformation de ce produit au secteur n°8 de Ouagadougou. Selon le coordonnateur de cette structure, le coût du projet s'élève à environ 70 000 euros, soit plus de 45,5 millions de FCFA.

L’ambition du gouvernement burkinabé de profiter de la campagne agricole sèche pour atténuer le déficit céréalier, à l’issue de la campagne hivernale normale 2011-2012, se trouve être difficilement réalisable, au regard de certains constats. Au nombre des difficultés rencontrées, le manque d’eau et de moyens des producteurs risque de compromette la production escomptée. C’est le cas des périmètres aménagés tel que celui de Koligdi dans la région du Centre-Ouest.
Justice alimentaire

Un an après le début des révoltes populaires qui ont duré plusieurs mois, la situation au Burkina Faso s'est stabilisée. Selon les observateurs, toutefois, le calme demeure précaire. Le gouvernement a adopté plusieurs mesures pour tenter d'apaiser ses détracteurs. Il a notamment augmenté les salaires des fonctionnaires, intensifié la lutte contre la corruption et subventionné certaines denrées alimentaires. Les prix élevés continuent toutefois de poser d'énormes problèmes aux personnes démun...lire la suite

La deuxième édition des journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) se tiendront du 3 au 7 mars prochain à Ouagadougou, en prélude à la journée internationale de la femme initiée par les Nations unies et célébrée le 8 mars. Ces journées qui ont lieu tous les deux ans, en alternance avec le Fespaco, réuniront productrices, réalisatrices, scénaristes, comédiennes, monteuses, costumières, etc., autour du thème "Femme, cinéma et formation professionnelle.

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