Burkina Faso

Des organisations de la société civile burkinabè dénonce "un coup d'Etat en cours" contre les autorités intérimaires et réclame la dissolution de la garde présidentielle, engagée dans un bras-de-fer avec le Premier ministre Isaac Zida. A trois mois de l'élection présidentielle du 11 octobre, le Burkina est plongé dans une grave crise autour du Régiment de sécurité présidentielle. Ce corps d'élite, qui fut le bras armé de l'ex-président Blaise Compaoré - chassé par la rue en octobre après 27 a...lire la suite

Un ex-membre de l’Anc, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a demandé, mercredi 15 juillet, l’asile politique à la France. Ayant dénoncé deux ans auparavant des fraudes électorales, il est désormais victime de menaces qui l’ont contraint à quitter le pays pour l’île de la Réunion. André Lötter, ancien membre de l’Anc, craint pour sa vie. Sa voiture a été incendiée, des individus ont tenté de s’introduire chez lui. Sa famille a été prise pour cible par des pétards. Pour lui, nul doute, ces m...lire la suite

L’histoire retiendra que l’année 2014 fut celle qui a vu un système politique en place depuis plus de 27 ans s’écrouler face à la pression de la rue. Elle retiendra aussi que ce système était à bout de souffle et avait naturellement atteint ses propres limites. Fragilisé par le temps, dans un espace politique très mouvant, ce système s’est donc désagrégé de l’intérieur, par ses propres acteurs. L’usure du temps, le manque de propositions nouvelles et de renouvellement de la classe politique d...lire la suite

Il est grand temps que la France cesse de fuir le questionnement sur son lourd passé en Afrique. Les dirigeants politiques de ce pays, rappellent à loisir, leur attachement aux bonnes relations d’amitié et de coopération avec le Burkina Faso. L’amitié avec le Burkina Faso et son peuple passera à l’avenir par la volonté française d’une introspection sur l’éventualité d’une participation française à l’assassinat de Sankara.

Le Régiment de sécurité présidentielle, l'ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré, se dir toujours déterminé à obtenir le départ du Premier ministre burkinabè, Isaac Zida, avec qui il est en conflit ouvert. «On ne transigera pas avec le départ du Premier ministre qui, pour ses intérêts personnels, nous fait porter de funestes projets de complot contre lui», a déclaré un haut responsable sous couvert d’anonymat, qui a dit à l’inverse faire confiance au président Michel Kafando.

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