Un des principaux festivals du film africain, le Fespaco de Ouagadougou, s’ouvre le 28 février dans la polémique, la déprogrammation de «Timbuktu», un des films phares, qui dénonce les exactions des jihadistes au Mali, étant envisagée pour des questions de sécurité. Le président burkinabè Michel Kafando s’est prononcé en faveur de la projection. Des rumeurs faisaient état d’une déprogrammation de cette fiction, qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars (l’équivalent franç...lire la suite
Un des principaux festivals du film africain, le Fespaco de Ouagadougou, s’ouvre le 28 février dans la polémique, la déprogrammation de «Timbuktu», un des films phares, qui dénonce les exactions des jihadistes au Mali, étant envisagée pour des questions de sécurité. Le président burkinabè Michel Kafando s’est prononcé en faveur de la projection. Des rumeurs faisaient état d’une déprogrammation de cette fiction, qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars (l’équivalent français des Oscars américains), dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Abderrahmane Sissako. «Timbuktu», une chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes qui l’ont contrôlé plusieurs mois en 2012, a également été sélectionné aux Oscars dans la catégorie «Meilleur film étranger».