Burkina Faso

Enfin, l’épais mystère qui entoure l’assassinat de l’ancien président du Burkina Faso de 1983 à 1987, Thomas Sankara, va peut-être se fissurer. Le gouvernement de transition a pris, le 5 mars, un décret autorisant l’exhumation de sa dépouille présumée. Une mesure réclamée depuis de longues années par ses proches et des organisations de défense des droits de l’homme.

Un des principaux festivals du film africain, le Fespaco de Ouagadougou, s’ouvre le 28 février dans la polémique, la déprogrammation de «Timbuktu», un des films phares, qui dénonce les exactions des jihadistes au Mali, étant envisagée pour des questions de sécurité. Le président burkinabè Michel Kafando s’est prononcé en faveur de la projection. Des rumeurs faisaient état d’une déprogrammation de cette fiction, qui a raflé sept prix lors de la dernière cérémonie des Césars (l’équivalent franç...lire la suite

Le président burkinabè Michel Kafando a rejeté le "diktat" de la garde présidentielle qui, en réclamant début février la démission du Premier ministre Isaac Zida, avait provoqué un début de crise politique au Burkina Faso. "Cette crise nous aura révélé le refus du peuple de se laisser caporaliser, de se laisser imposer un diktat par une fraction de l'armée", écrit le président Kafando dans une déclaration communiquée jeudi 12 février. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées à Ouag...lire la suite

La Campagne Internationale Justice pour Sankara escompte que le pouvoir de transition saura faire preuve d’impartialité pour achever le dossier Sankara. Elle appelle donc à la mobilisation et la solidarité internationale et sollicite, pour la première fois en vingt ans, le soutien matériel de toutes les bonnes volontés pour l’assister dans la prise en charge de ses avocats internationaux qui ont toujours plaidé et plaideront pro bono dans ce marathon judiciaire.

NP

La position de Zida n’était pas très solide. Il y a bien des jeunes qui voient en lui un espoir pour le pays, mais ils sont peu nombreux. D’un côté on lui reproche d’être le numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle, de l’autre le Régiment lui reproche de vouloir sa perte.

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