Tout a débuté le 31 juillet dernier par l’arrestation d’Alain Mugabarabona. Il est le leader d’un ex-mouvement rebelle hutu, Forces nationales de libération Icanzo, aujourd’hui dans l’opposition. Ses déclarations allaient très vite devenir essentielles dans la dénonciation d’un coup d’Etat présumé en préparation contre le gouvernement burundais. Mais voilà que ce témoin à charge crucial revient sur toutes ses affirmations en déclarant avoir parlé sous la torture.