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Comme l'espérait sans doute le pouvoir, la contestation contre un troisième mandat de Pierre Nkurunziza s'essouffle au Burundi. En grande partie sous l'effet d'une présence policière écrasante. Lassitude, besoin de gagner sa vie, les raisons sont multiples. Mais la brutalité de la police et son changement de tactique est sans doute la première cause. Après plus d'un mois de contestation, les habitants des quartiers frondeurs sont aussi pris à la gorge financièrement. La plupart n'ont pas travaillé depuis des semaines, certains par choix, d'autres contraints, parce que l'activité économique est paralysée et que leurs réserves sont épuisées.