Officiellement, la course à la présidence de l'Anc n'est pas ouverte. Jacob Zuma est à la tête du parti jusqu'en 2017, et du pays jusqu'en 2018, mais dans les couloirs, les luttes de factions ont déjà commencé. Depuis plusieurs mois, on entend parler d'un groupe surnommé la Première ligue qui milite pour que Zuma obtienne un troisième mandat à la tête de l'Anc. Un groupe composé des gouverneurs de trois provinces, proche du chef de l'Etat, et soutenu par la ligue des jeunes du parti. Une autr...lire la suite
Officiellement, la course à la présidence de l'Anc n'est pas ouverte. Jacob Zuma est à la tête du parti jusqu'en 2017, et du pays jusqu'en 2018, mais dans les couloirs, les luttes de factions ont déjà commencé. Depuis plusieurs mois, on entend parler d'un groupe surnommé la Première ligue qui milite pour que Zuma obtienne un troisième mandat à la tête de l'Anc. Un groupe composé des gouverneurs de trois provinces, proche du chef de l'Etat, et soutenu par la ligue des jeunes du parti. Une autre faction, soutenue par la ligue des femmes, milite pour qu'une femme devienne présidente de l'Anc. Ce qui ouvrirait la porte à une candidature de Nkosazana Dlamini-Zuma, l'actuelle présidente de l'Union africaine. Celle-ci jouirait de plus de popularité au sein de l'Anc que l'actuel vice-président du pays Cyril Ramaphosa, jusqu'à présent considéré comme le successeur de Jacob Zuma. Et apparemment, Cyril Ramaphosa ne serait plus en odeur de sainteté auprès du président.