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Qu'il doit lui paraître long, ce deuxième mandat ! Conspué à l'Assemblée, accusé de corruption et empêtré dans plusieurs scandales, Jacob Zuma doit en plus affronter une opposition revigorée. Le pays tout entier a été choqué, mais lui s'est autorisé un sourire quand, en février, la police a expulsé de l'enceinte du Parlement des députés de l'opposition qui avaient osé interrompre son discours sur l'état de la nation pour lui demander des comptes sur le "Nkandlagate" (22 millions de dollars - soit environ 19,6 millions d'euros - d'argent public dépensés pour rénover la résidence privée du chef de l'État). En mars, il est parvenu à éluder d'autres questions sur le même sujet lors d'une nouvelle session parlementaire houleuse.