Le président de la République sud-africain a appelé à voter pour l’Anc, afin que son parti reste au pouvoir pour toujours. Jacob Zuma s’exprimait dans un township de la région de Mpumalanga dans l’est du pays, à l’occasion d’une campagne de proximité. La Constitution sud-africaine souligne que le chef du parti qui remporte les législatives devient président de la République. Nul ne peut exercer les fonctions de président plus de deux mandats. Si Jacob Zuma est réélu en 2015, il aura le titre de président de la république jusqu’à 2019.

Le Congrès national africain (Anc), parti au pouvoir en Afrique du Sud, va changer le nom de la capitale administrative Pretoria en 2014. Le métro de Pretoria est appelé Tshwane depuis décembre 2000, alors que la capitale du pays porte toujours le nombre de Pretoria. Le maire Kgosientso Ramokgopa a déclaré que le métro et la ville devraient avoir le même nom. Tshwane est le terme africain de la ville, alors que Pretoria honore le héros afrikaner Andres Pretorius, qui a écrasé une dizaine de milliers de Zoulous en 1838. Depuis l'instauration de la démocratie en Afrique du Sud en 1997 après la fin de l'apartheid, les noms de plusieurs lieux importants de l'époque coloniale ont été modifiés dans le pays.

Le président sud-africain Jacob Zuma, dont la propriété a été rénovée de manière somptuaire aux frais de l'Etat, devra rembourser les embellissements non justifiés par sa sécurité, selon un rapport officiel dénonçant des abus, publié vendredi 29 novembre par un hebdomadaire sud-africain.??Politiquement explosif, l'article de l'hebdomadaire Mail & Guardian a entraîné dans la journée une réunion de crise entre le bureau du médiateur public à l'origine du rapport et plusieurs ministres. Plus de 200 millions de rands (14,5 millions d'euros) ont été dépensés par le ministère des Travaux publics pour améliorer la sécurité de la propriété familiale de M. Zuma.?

Le président sud-africain Jacob Zuma, dont la propriété a été rénovée de manière somptuaire aux frais de l'Etat, devra rembourser les embellissements non justifiés par sa sécurité, selon un rapport officiel dénonçant des abus, publié vendredi 29 novembre par un hebdomadaire sud-africain.??Politiquement explosif, l'article de l'hebdomadaire Mail & Guardian a entraîné dans la journée une réunion de crise entre le bureau du médiateur public à l'origine du rapport et plusieurs ministres. Plus de 200 millions de rands (14,5 millions d'euros) ont été dépensés par le ministère des Travaux publics pour améliorer la sécurité de la propriété familiale de M. Zuma.?