La nouvelle Constitution marocaine, adoptée par référendum en juillet dernier, inscrit le tamazight comme langue officielle, aux côtés de l’arabe. Un acquis revendiqué depuis longtemps par les militants de la cause berbère. Ecrasés sous le Protectorat français, complexés et discriminés par l’État marocain pendant de longues années, les Imazighen, « les hommes libres », premiers habitants du Maroc, retrouvent leur fierté. L’enseignement du berbère en primaire est devenu obligatoire, avec pour ...lire la suite
La nouvelle Constitution marocaine, adoptée par référendum en juillet dernier, inscrit le tamazight comme langue officielle, aux côtés de l’arabe. Un acquis revendiqué depuis longtemps par les militants de la cause berbère. Ecrasés sous le Protectorat français, complexés et discriminés par l’État marocain pendant de longues années, les Imazighen, « les hommes libres », premiers habitants du Maroc, retrouvent leur fierté. L’enseignement du berbère en primaire est devenu obligatoire, avec pour objectif sa généralisation en 2012. Pour les « puristes », l’arabe classique serait seule garante de la nation et de l’unicité de l’islam. Parmi eux, les islamistes, qui voient d’un mauvais œil toute référence à une civilisation antérieure à la venue du Prophète, d’essence païenne de surcroît.