Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Les malheurs de l’université ivoirienne, en passe d’être détruite aujourd’hui, remontent pourtant plus loin : comme pour l’ensemble du pays, la zone rebelle a servi, depuis le coup d’Etat manqué de 2002, de banc d’essai; l’université de Bouaké, dans le fief de la rébellion ouattariste, a en effet été complètement pillée et rendue inutilisable. Tout se passe comme si l’Université ivoirienne, ses professeurs et ses étudiants étaient devenus l’ennemi collectif du nouveau régime ; dans une déclaration faite à Lomé, Alassane Ouattara ne vient-il pas d’annoncer la fermeture pour deux ans des établissements publics ivoiriens d’enseignement supérieur ?