Le Burkinabé sont allés aux urnes le 21 novembre pour une élection présidentielle dont l’issue ne fait aucun doute pour la reconduction du Blaise Compaoré. A 59 ans, ce dernier dirige le Burkina Faso depuis le coup d’Etat doublé de l’assassinat de Thomas Sankara, qui l’a porté au pouvoir en 1987. Devant une opposition faible, ce sont surtout les idées et l’action politique de ce dernier qui constituent, vingt-trois ans après sa mort, le véritable adversaire et l’alternative réelle au régime d...lire la suite
Le Burkinabé sont allés aux urnes le 21 novembre pour une élection présidentielle dont l’issue ne fait aucun doute pour la reconduction du Blaise Compaoré. A 59 ans, ce dernier dirige le Burkina Faso depuis le coup d’Etat doublé de l’assassinat de Thomas Sankara, qui l’a porté au pouvoir en 1987. Devant une opposition faible, ce sont surtout les idées et l’action politique de ce dernier qui constituent, vingt-trois ans après sa mort, le véritable adversaire et l’alternative réelle au régime de Compaoré. Car le «sankarisme» vit toujours et sa présence a été réelle dans cette campagne où le diplomate Hama Arba Diallo, soutenus par de petits partis, l’a porté en bandoulière même s’il ne s’en réclame pas directement. Car son compagnonnage avec Sankara aux premières heures de la révolution l’a toujours marqué.