Nous,
Simiralenta, Sehatra ivoizana ny Miralenta ou Centre d’observation et de promotion du genre, association laïque, apolitique de droit malagasy, face à la situation de crise à laquelle est confronté notre pays, compte tenu du rôle et de la responsabilité citoyenne de la Société Civile dans la résolution des crises eu égard à son ancrage dans les réalités sociales et à sa capacité de propositions concrètes, demandons :
1. Qu’une information la plus objective possible (préalabl...lire la suite
Nous,
Simiralenta, Sehatra ivoizana ny Miralenta ou Centre d’observation et de promotion du genre, association laïque, apolitique de droit malagasy, face à la situation de crise à laquelle est confronté notre pays, compte tenu du rôle et de la responsabilité citoyenne de la Société Civile dans la résolution des crises eu égard à son ancrage dans les réalités sociales et à sa capacité de propositions concrètes, demandons :
1. Qu’une information la plus objective possible (préalable à toute participation citoyenne), compréhensible par tous, soit diffusée par tous les acteurs, qu’ils soient médias publics ou privés, protagonistes ou médiateurs, autres, sur la réalité politique, sociale et économique actuelle, ainsi que sur les opportunités de développement réelles et réalistes de Madagascar ;
2. Que soit rapidement décrits et analysés les Etats généraux de la Société malagasy, afin que l’ensemble de la population des 22 régions, y compris les organisations oeuvrant pour le genre, les communautés malagasy à l’étranger, les structures traditionnelles et les divers mouvements religieux, par le biais de ses représentants, puisse s’exprimer librement sur les projets de société qu’elle souhaite voir réalisés, en particulier sur les enjeux de gouvernance concernant : la démocratie, la séparation des pouvoirs, la décentralisation et de la déconcentration
3. Que les Etats généraux ouvrent la voie à un référendum constitutionnel qui jette les bases d’un processus de changement structuré, constructif et durable, et qui définit les modalités de ce processus et de sa gouvernance ;
4. Que tous les processus proposés puissent conduire à la mise en oeuvre de solutions durables aux dysfonctionnements de la société actuelle tout en préservant les acquis ;
5. Que la nouvelle Constitution, afin qu’elle soit porteuse d’un développement équilibré puisse assurer de manière durable l’égalité des chances à tous les niveaux entre les femmes et hommes, les filles et les garçons.
Antananarivo ce 16 février 2009
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