Madagascar

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), qualifiant d’anticonstitutionnel le processus qui a conduit le leader de l’opposition malgache, Andry Rajoelina, au pouvoir en remplacement du président élu Marc Ravalomanana contraint de démissionner, a réitéré son rejet total de tout changement illégal de gouvernement et a décidé de suspendre le Madagascar de l’organisation panafricaine. Auparavant, le CPS avait demandé à toutes les parties concernées de suivre les dispositi...lire la suite

Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a affirmé dans un discours au sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) avoir été forcé de transmettre les pleins pouvoirs "sous la menace d'une arme" et "encerclé par des soldats". Il a tenu ces propos au cours de sa présentation de la situation à Madagascar le 30 mars devant les dirigeants de l'Afrique australe à l'occasion d'un sommet au Swaziland. "Je n'ai jamais démissionné.", a-t-il affirmé.

Les dirigeants de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) ont exclu Madagascar de leur organisation "jusqu'au retour de l'ordre constitutionnel" dans ce pays et exigé que le président déchu Marc Ravalomanana revienne au pouvoir. C’était lors d'un sommet au Swaziland, le 30 mars. M. Rajoelina, qui a pris le pouvoir grâce à la pression populaire a réagi en déclarant que « si les pays amis veulent le développement de Madagascar, ce n'est pas une bonne solution d'isoler le pays".

Marc Ravalomanana fait volte-face. En intervenant par téléphone de Mbabane, capitale du Swaziland, l'ancien chef de l'État malgache a annoncé le 26 mars son retour prochain à Madagascar. Une déclaration qui a mis du baume au cœur des opposants du régime transitoire de Andry Rajoelina, en liesse. Comme une seule personne ils se sont levés pour entonner l'hymne national avant et après le message de Ravalomanana. « Je ne vous ai pas oubliés. Et je vous promets que nous serons de nouveau ensemble...lire la suite

Plusieurs milliers de Malgaches se sont rassemblés le 24 mars pour le deuxième jour consécutif, à Antananarivo, pour dénoncer la "prise de pouvoir illégale" du président de transition Andry Rajoelina. Plus nombreux que le 23 mars, environ 10. 000 manifestants se sont rassemblés dans le centre d'Antananarivo pour dénoncer le "coup d'Etat" d'Andry Rajoelina et réclamer le retour de l'ex-président Marc Ravalomanana. Des parlementaires, des enseignants et des fonctionnaires figuraient parmi les m...lire la suite

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