La signature d’un accord le 17 septembre entre différents partis politiques à Madagascar constitue une avancée sans conteste. Mais l’expérience de la longue crise malgache pousse plus à la prudence qu’à l’enthousiasme face au succès futur de cet accord, le troisième du genre depuis mars 2009, après les épisodes de Maputo et Addis Abeba. L’autre point crucial concerne le retour de Marc Ravalomanana, le président déchu en exil. Lors du sommet des chefs d'Etat de la SADC, à Sandton en Afrique du...lire la suite
La signature d’un accord le 17 septembre entre différents partis politiques à Madagascar constitue une avancée sans conteste. Mais l’expérience de la longue crise malgache pousse plus à la prudence qu’à l’enthousiasme face au succès futur de cet accord, le troisième du genre depuis mars 2009, après les épisodes de Maputo et Addis Abeba. L’autre point crucial concerne le retour de Marc Ravalomanana, le président déchu en exil. Lors du sommet des chefs d'Etat de la SADC, à Sandton en Afrique du sud, il avait été qualifié de «sans conditions». A ses partisans réunis à Antananarivo, Ravalomanana a fait savoir qu’il comptait rentrer au plus vite. Une promesse de longue date qui, avec la signature de la feuille de route, devient de plus en plus vraisemblable.