L’interpellation patron de l’unique quotidien du pays, L’Union, confirme les menaces qui pèsent sur la presse gabonaise. Albert Yangari, par ailleurs ancien directeur du cabinet privé d’Omar Bongo Ondimba, a été conduit, le 25 septembre, au quartier général des services de renseignements de l’armée et interrogé avant d’être relâché. Il a dû s’expliquer sur une série de reportages, intitulée « Je reviens de Port-Gentil », traitant des troubles post-électoraux qui ont embrasé la capitale économ...lire la suite
L’interpellation patron de l’unique quotidien du pays, L’Union, confirme les menaces qui pèsent sur la presse gabonaise. Albert Yangari, par ailleurs ancien directeur du cabinet privé d’Omar Bongo Ondimba, a été conduit, le 25 septembre, au quartier général des services de renseignements de l’armée et interrogé avant d’être relâché. Il a dû s’expliquer sur une série de reportages, intitulée « Je reviens de Port-Gentil », traitant des troubles post-électoraux qui ont embrasé la capitale économique. Il estimé à une vingtaine le nombre de personnes tuées à Port-Gentil, contrairement au bilan officiel qui fait état de trois décès. Le rédacteur de l’article dit avoir reçu des menaces de mort.