La décision du nouveau président gabonais, Ali Bongo, d'interdire dès 2010, l'exportation des grumes de bois, principale richesse du pays après le pétrole, afin de développer sa transformation sur place, sème la consternation parmi les industriels français du secteur. Officiellement, le sujet n'a fait l'objet que d'un paragraphe laconique dans le compte rendu du Conseil des ministres du 5 novembre. Mais chacun y a vu la patte d'Ali Bongo dont c'est l'une des premières décisions importantes, u...lire la suite
La décision du nouveau président gabonais, Ali Bongo, d'interdire dès 2010, l'exportation des grumes de bois, principale richesse du pays après le pétrole, afin de développer sa transformation sur place, sème la consternation parmi les industriels français du secteur. Officiellement, le sujet n'a fait l'objet que d'un paragraphe laconique dans le compte rendu du Conseil des ministres du 5 novembre. Mais chacun y a vu la patte d'Ali Bongo dont c'est l'une des premières décisions importantes, un mois après sa prestation de serment.