Gabon

Le scandale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a eu raison de l’accord de Fort Lamy qui veut que, depuis 1973, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de la CEMAC soit un Gabonais. C’est désormais l’Equato-Guinéen Lucas Abaga Nchama qui conduira les destinées de cette institution. Le siège sera désormais tournant (dans l’ordre alphabétique) selon l’une des résolutions prises à Bangui, en marge du 10e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEMAC…

La Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) affirme que l'ancien site gabonais d'uranium de Mounana, exploité pendant 40 ans par une filiale du géant français de l’uranium, Areva, présente un niveau de radiation «nettement supérieur à la normale». Mis en cause au Niger et au Gabon pour ses exploitations d’uranium, le groupe français avait demandé une étude sur place. Selon cette étude, les niveaux de radiation sur le site gabonais de Mounana est de...lire la suite

La Croix Rouge gabonaise a procédé le 10 décembre au lancement d’une campagne de lutte contre le trafic et la maltraitance des enfants. Ces enfants qui proviennent pour la plupart de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Bénin et du Togo sont utilisés par leurs parents au Gabon dans de petits commerces, ou travaillent en tant que domestiques, sorte d’esclaves modernes, dans des maisons des particuliers, contre des salaires misérables. Ils sont souvent violés et subissent des maltraitances en sil...lire la suite

Au Gabon, un autre grand ménage dans la Fonction publique vient de démarrer. Le gouvernement procède depuis le début de semaine à une vaste opération de recensement des fonctionnaires. l'objectif est de maîtriser les effectifs et la masse salariale, s'assurer que les deniers de l’Etat sont dépensés à bon escient, et mettre en place une gestion prévisionnelle des ressources humaines et des emplois. La chasse aux « fonctionnaires fantômes» lancée il y a une dizaine d’années avait permis de dégr...lire la suite

La décision du nouveau président gabonais, Ali Bongo, d'interdire dès 2010, l'exportation des grumes de bois, principale richesse du pays après le pétrole, afin de développer sa transformation sur place, sème la consternation parmi les industriels français du secteur. Officiellement, le sujet n'a fait l'objet que d'un paragraphe laconique dans le compte rendu du Conseil des ministres du 5 novembre. Mais chacun y a vu la patte d'Ali Bongo dont c'est l'une des premières décisions importantes, u...lire la suite

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