Gabon

Les leaders politiques gabonais sont interdits de sortie du territoire. Une décision du gouvernement, justifiée, selon les autorités gabonaises, par les besoins de l'enquête sur les émeutes postélectorales à Port-Gentil. Le gouvernement gabonais veut établir les responsabilités de chacun dans les débordements qui ont officiellement fait 3 morts. Le premier à avoir fait les frais de cette mesure est le président du Parti du Rassemblement pour le Gabon. Il a été empêché, le 9 septembre, d'embar...lire la suite

L'après Omar Bongo Ondimba s'annonce difficile. L'élection contestée de son fils et successeur Ali Bongo a donné lieu à des manifestations violentes. Le Gabon vient, à son tour, d'entrer dans une zone de turbulence. En sortir ne serait pas facile. Le contrôle de l'armée ne suffit pas pour le successeur de El Hadj Omar Bongo. Aussitôt élu, il fait face à la contestation. Déjà, la comptabilité macabre au passif de son mandat est enclenchée. Des morts sont signalées dans les manifestations et de...lire la suite

Une station satellitaire mobile de la télévision Go Africa, à vocation internationale, appartenant au candidat à la présidentielle gabonaise André Mba Obame, a été mitraillée par des hommes cagoulés dans la nuit du mardi au mercredi 2 septembre à Libreville. Le ministère de l'Intérieur également chargé de la Défense, a indiqué n'être pas au courant de l'information et n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

Ali Bongo, fils de l'ancien président feu Omar Bongo, a officiellement remporté l'élection présidentielle au Gabon avec 41,73% des voix, annonce le ministre de l'Intérieur Jean-François Ndongou, jeudi 3 septembre. Ali Bongo devance l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obame (25,88% des suffrages) et l'opposant historique Pierre Mamboundou (25,22% des voix). A la sortie des bureaux de vote, le 30 août dernier, les trois candidats s'étaient autoproclamés vainqueurs de l'élection président...lire la suite

Une dizaine de partis de l’opposition et huit candidats à la présidentielle du 30 août ont réclamé, le 27 juillet, la démission au sein du gouvernement des ministres-candidats à l’élection présidentielle, notamment Ali Bongo Ondimba, à la Défense nationale et Pierre Claver Maganga Moussavou qui détient le portefeuille de l’Enseignement technique. Ils redoutent notamment que M. Bongo ne profite de sa position pour « disposer des services de renseignements qui peuvent lui livrer à tout moment d...lire la suite

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