Cote d’Ivoire

Deux semaines après l’arrestation de Charles Blé Goudé, ex-leader des Jeunes du Front Populaire Ivoirien (FPI), la justice ghanéenne vient d’arrêter et d’extrader deux anciens collaborateurs de Laurent Gbagbo. Les anciens collaborateurs de l’ancien président tombent petit à petit dans les filets de la justice. Il s’agit de Jean-Noël Abehi, ex-patron de l’escadron Blindé d’Agban et Jean-Yves Dibopieu, ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire. Le Ghana, p...lire la suite

Suite à son extradition du 18 janvier dernier, Charles Blé Goudé, ex leader des jeunes patriotes, fait face à la justice de son pays. Sa comparution n’a décidément pas permis à la justice ivoirienne de se fixer sur son sort. Le prévenu parle de « torture morale » et demande des préalables. Le deal n’existe pas. Aujourd’hui, la justice ivoirienne veut aller plus vite pour juger l’ancien bras droit de Laurent Gbagbo.

Le chef du gouvernement ivoirien qui intervenait dans le cadre d'une rencontre avec le Front populaire ivoirien a invité cette formation politique à s'inscrire dans la logique de la réconciliation. Dans la perspective d'aplanir les divergences, le gouvernement ivoirien a renoué le dialogue avec l'opposition. Plusieurs points dont la question des élections locales, la question de la sécurité et le retour des pro-Gbagbo exilés se trouvent au menu des discussions.

Blé Goudé qui a toujours rêvé être l’interlocuteur du régime Ouattara malgré la traque et les mandats dont il fut l’objet, est dans les cordes de la justice internationale. Maisl il est indésirable en Côte-d’Ivoire. malgré les conséquences à tirer de son éventuel transfèrement à La Haye. Des officiels ivoiriens estiment que le gouvernement Ouattara qui a initié un processus de réconciliation devant connaitre de grands bons en 2013, ne souhaite pas en rajouter avec le dossier Blé Goudé.

La seconde épouse de Laurent Gbagbo, Nady Bamba, vit exilée à Accra, au Ghana, depuis la chute de son mari en avril 2011. Accusée de financer des opérations de déstabilisation contre le régime de Alassane Ouattara, elle s'en défend vivement. Devenue très pieuse, cette musulmane s'en remet à la justice divine, qui triomphera selon elle pour « rétablir la vérité ». En privé, elle dit aussi traverser « un long drame intérieur » depuis le 30 novembre 2011, date du transfèrement à La Haye de l'ex-...lire la suite

Pages