Cote d’Ivoire

Le Tribunal de l’Union européenne a validé jeudi 25 avril les sanctions imposées en décembre 2010 par l’Ue à l’encontre de Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, dont le gel de ses avoirs et l’interdiction de voyager. Le Tribunal a rejeté tous les recours déposés par Mme Gbagbo et par Marcel Gossio, ancien directeur général du port autonome d’Abidjan, également soumis à des sanctions européennes. L’Ue avait estimé que dans le cadre de ses fonctions, Mme Gbagbo ...lire la suite

Alors qu’il célèbre un second anniversaire qui ne fait aucunement consensus, le président ivoirien vient de formuler une requête relativement étonnante vis-à-vis du parlement ivoirien, en demandant à celui-ci de lui permettre de gouverner pour toute l’année et pour toutes les questions d’ordre économique et social, par ordonnance. En d’autres termes, le numéro un ivoirien sollicite des députés mandatés par le peuple qu’ils renoncent à leur droit de regard sur ses propres agissements pour tout...lire la suite

La Cour pénale internationale (Cpi) a "légitimé" la mise en place d’une justice partiale contre l’ex-président Laurent Gbagbo et ses proches en Côte d’Ivoire après la crise post-électorale qui a fait plus de 3.000 morts, a dénoncé jeudi 4 avril Human Rights Watch. En effet, sur "plus de 150 personnes qui ont été inculpées pour des crimes perpétrées lors des violences post-électorales, aucun des inculpés ne provient des forces pro-Ouattara", souligne le rapport de HRW, relevant "les efforts in...lire la suite

Une violente attaque perpétrée par des hommes armés a fait au moins six morts, dont deux militaires dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Cette attaque mortelle pose le débat sur la question de l’insécurité en République de la Côte d’Ivoire. L’Ouest du pays a été la région la plus meurtrie durant la crise post-électorale de 2010-2011. Déjà en juin 2012, sept Casques bleus avaient péri dans une série d’attaques meurtrières. Aucune enquête n’avait alors permis de décliner l’identité des assaillants...lire la suite

Au terme de son audience du 28 Février 2013 devant les juges de la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo a déclaré : "Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie." Faut-il le croire ? Gbagbo est-il le père de la démocratie ivoirienne ? Est-il l’un des premiers démocrates africains dont l’incarcération à la Cpi constitue à ce titre un scandale absolu comme se plaisent à le soutenir ses supporteurs qui en font même une icône du panafricanisme et de l’anticolonialisme.

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