Chad

Muhammadu Bello s'est, comme on dit, "recyclé". Cet ancien pêcheur est devenu agriculteur. La cause: la disparition des eaux du lac Tchad, qui assurait son gagne-pain. Les rives du lac se sont déplacées vers l'est, abandonnant son village du nord-est du Nigéria. Senan Murray, du site web de la BBC, est allé le rencontrer, ainsi que d'autres habitants de la région, et constater l'étendue du problème.

L’offensive rebelle menée à la mi-novembre dans l’est du Tchad avait forcé les agences humanitaires basées dans cette région à évacuer une partie de leur personnel. Les hostilités se sont calmées, mais les activités humanitaires restent réduites en raison de la persistance des vols de véhicules et des attaques armées. En novembre dernier, des rebelles avaient lancé une attaque contre Abéché, ville à partir de laquelle les agences onusiennes et les organisations non gouvernementales (ONG) coor...lire la suite

De nouveaux combats ont opposé lundi après-midi, dans l’extrême est du Tchad, l’armée tchadienne aux rebelles de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), selon un communiqué du gouvernement publié lundi soir à N’Djamena. "Le bilan est lourd, il sera communiqué ultérieurement", conclut le texte, précisant que les combats avaient duré une heure et demie.

Le 23 novembre, l'état d'urgence a été prolongé de six mois à N'Djamena. Dans les banlieues de la capitale tchadienne, des jeunes seraient arrêtés et enrôlés de force en vue d'une offensive qui se veut décisive contre les rebelles de l'est du pays. La peur règne à nouveau sur la ville.

Reporters sans frontières dénonce la décision du gouvernement tchadien de rétablir des mesures coercitives contre la presse, après l’annonce, le 13 novembre 2006, de l’instauration de l’état d’urgence à N’Djamena et dans plusieurs régions du pays. Cette mesure d’exception (...) inclut l’établissement de la censure préalable de la presse écrite, ainsi que l’interdiction faite aux radios privées de traiter de sujets sensibles.

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