Chad

L'opposition tchadienne a fait son entrée dans le gouvernement formé le 23 avril, avec quatre ministères dont la Défense et la Justice. Wadal Abdelkader Kamougué, un opposant connu du sud du Tchad, a obtenu le portefeuille de la Défense. Nommé le 16 avril, le nouveau Premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas, ancien conseiller diplomatique du président Deby, avait offert vendredi à l'opposition "d'entrer dans son gouvernement" pour travailler à "la restauration de la paix".

Lettre ouverte aux organisations africaines des droits humains. “Nous demandons votre aide urgente afin de convaincre l’Union Africaine pour qu’elle recommande l’extradition de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré en Belgique où il est recherché afin de répondre devant le Tribunal sur les crimes contre l’humanité, crimes de guerre et tortures”. Le Président du Sénégal Abdoulaye Wade a demandé au sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu à Khartoum du 23 au 24 janvier 2006 de mettre en ...lire la suite

Après la grâce par le président Idriss Déby des six Français de l’Arche de Zoé, la justice tchadienne, « désavouée », a dû ravaler son orgueil, tandis que les familles des enfants attendent toujours d’être indemnisées. Néanmoins, l’affaire de l’Arche de Zoé fait paradoxalement moins de bruit au Tchad, où les enfants ont été enlevés, qu’en France où, à peine libre, le président de l’association « humanitaire » se fait remarquer, en assurant que son opération au Tchad a été encouragée par le go...lire la suite

L'accord de paix signé par les présidents tchadien et soudanais à Dakar, en marge du sommet de l'OCI, n'a été qu'une grosse farce. Un de ces moments où les deux voisins se parent du manteau d'hommes de paix et de dialogue pour distraire l'opinion. Mais ces accolades ne peuvent plus tromper car pendant ce temps, Idriss Déby Itno et Omar Hassan El-Béchir ont camouflé chacun une arme dans le dos, prêts à se poignarder à la moindre occasion.

Les autorités tchadiennes ont expulsé par la force des milliers d’habitants de leurs logements à N’Djamena, sur une période de 30 jours entre février et mars 2008, a déclaré Human Rights Watch, dans un communiqué daté du 3 avril. Les expulsions ont eu lieu pendant l’état d’urgence instauré le 15 février par le gouvernement à la suite d’une tentative manquée de coup d’Etat. « Dans de nombreux cas, le gouvernement tchadien n’a pas donné de préavis suffisant, ni offert de dédommagement correct o...lire la suite

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