« Nous sommes en droit de nous interroger sur l’efficacité de cette force et l’utilité de sa présence au Tchad », a souligné,16 juin, le président tchadien Idriss Deby. Il critiquait l’attitude passive de la force européenne Eufor-Tchad-Centrafrique, qui s’est contentée de procéder à quelques tirs de sommation, alors que les rebelles ont entamé une nouvelle offensive le 11 juin contre les forces de N’Djaména. L’amertume de M. Déby exprime surtout ses inquiétudes personnelles : au pouvoir depu...lire la suite
« Nous sommes en droit de nous interroger sur l’efficacité de cette force et l’utilité de sa présence au Tchad », a souligné,16 juin, le président tchadien Idriss Deby. Il critiquait l’attitude passive de la force européenne Eufor-Tchad-Centrafrique, qui s’est contentée de procéder à quelques tirs de sommation, alors que les rebelles ont entamé une nouvelle offensive le 11 juin contre les forces de N’Djaména. L’amertume de M. Déby exprime surtout ses inquiétudes personnelles : au pouvoir depuis 1990, il est régulièrement menacé par une rébellion abritée par le Soudan. En février dernier, il aurait probablement été renversé, si la France – et ses moyens militaires sur place – ne l’avait soutenu.