Ce devait être la cinquième et dernière étape avant la paix. Le 1er mars, un projet d'accord a été paraphé dans la douleur à Alger. Mais avec de nombreuses interférences - Maroc, Mauritanie, médiations privées... -, une Minusma (la mission de l'ONU au Mali) dotée d'un nouveau chef qui prend encore ses marques, et des groupes armés toujours plus nombreux et en proie à des divisions internes, les médiateurs algériens se sont peut-être réjouis un peu vite en annonçant la signature d'un accord. S...lire la suite
Ce devait être la cinquième et dernière étape avant la paix. Le 1er mars, un projet d'accord a été paraphé dans la douleur à Alger. Mais avec de nombreuses interférences - Maroc, Mauritanie, médiations privées... -, une Minusma (la mission de l'ONU au Mali) dotée d'un nouveau chef qui prend encore ses marques, et des groupes armés toujours plus nombreux et en proie à des divisions internes, les médiateurs algériens se sont peut-être réjouis un peu vite en annonçant la signature d'un accord. Seuls le gouvernement et la Plateforme des mouvements d'autodéfense (pro-Bamako) ont effectivement signé le document. Et pour cause : fédéralisme et autonomie, les revendications des groupes rassemblés au sein de la Coordination des mouvements de l'Azawad, n'y figurent pas. Seul le terme d'Azawad en tant qu'"entité séculaire" a été retenu.