En quelques années, les fadas, ou assemblées de jeunes, sont devenus de véritables bourses du travail au Niger. À défaut d'emplois stables, ils offrent aux jeunes diplômés nigériens au chômage la solidarité qui leur permet de créer leurs micro-entreprises. Un pis-aller face à un État qui ne recrute plus et à un secteur privé morose. Moussa Hassane arpente les rues de Niamey, la capitale du Niger, proposant aux automobilistes des cartes téléphoniques prépayées.