Pour la première fois depuis quinze ans, une manifestation s'est tenue au Niger pour réclamer la liberté de la presse. Entre 300 et 400 personnes ont défilé pacifiquement dans les rues de Niamey. Le cortège s'est rendu devant le Parlement pour un meeting appelant à la libération de Moussa Kaka, le correspondant de Rfi, ainsi que du journaliste Ibrahim Manzo Diallo, directeur du bimensuel nigérien Aïr-Info.

La deuxième réunion des opératrices économiques des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a débuté mardi à Niamey. Cette réunion qui durera trois jours vise à renforcer les activités menées par les antennes nationales et à réajuster le programme des activités et du budget.

Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui opère dans la partie nord du Niger depuis le mois de février et dont les assauts répétés contre les bases militaires de l'armée régulière ont fait de nombreux morts et blessés,a publié dimanche, la liste de sa composante bureau politique constituée de « Nigériens désireux de sortir leur pays du marasme économique (…) et de réhabiliter l'unité nationale ».

Les Nigériennes ont trimé des années pour rendre leur fertilité aux terres arides de la région de Keita. Invoquant le droit coutumier, les hommes rentrés d'exode les en ont chassées et exploitent aujourd'hui ces bonnes terres. Un revers que le Projet de développement rural intégré, mis en oeuvre par la FAO entre 1984 et 2000, n'avait visiblement pas prévu.

La situation des droits de l'homme est préoccupante au Niger du fait notamment du "dysfonctionnement de la justice" et de la "culture de l'impunité", a déclaré mercredi le président de l'Association nigérienne de défense des droits de l'homme (ANDDH), Khalid Ikiri. Le président de l'ANDDH a dénoncé la lenteur judiciaire et les mauvaises conditions de détention tous phénomènes qui, a-t-il dit, "font que le justiciable ne croit que peu à la justice".