Niger

La question de l'esclavage est un sujet polémique au Niger. Les anti-esclavagistes estiment à plus de 800.000 le nombre de personnes victimes du phénomène. La tenue de l'enquête nationale a été annoncée par le président de la Commission nationale des libertés fondamentales (CNLF), Garba Lompo. Il a précisé que "le gouvernement veut savoir réellement si des citoyens vivent cette situation ou est-ce que ce sont des allégations sans fondement".

Le gouvernement nigérien a accordé un nouveau permis de prospection et d’exploitation d’uranium à une société niégéro-chinoise à Azélik, dans la région d’Agadez (nord), théâtre d’affrontements entre l’armée et les rebelles du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ). Situé à Azélik (nord), ce nouveau site uranifère a été accordé à la société des mines d’Azélik (SOMINA), créée en juin dernier par le Niger et des partenaires chinois.

Un groupe de 25 rebelles issus du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) de Tanout, région de Zinder (centre-est) a remis ses armes le 29 octobre dernier aux autorités régionales. Le MNJ qui n’est pas reconnu par les autorités de Niamey mène depuis février dernier, des attaques contre l’armée régulière et certains sites miniers appartenant à des compagnies étrangères dont notamment le groupe français AREVA.

La Chine finance entièrement pour un montant de 10 milliards FCFA la construction d’un deuxième pont d’une longueur de 600 mètres sur le fleuve Niger à Niamey. Les travaux de construction de ce pont ont été lancés le 5 novembre par le chef de l’Etat nigérien, Mamadou Tandja, en présence du vice-ministre chinois des affaires étrangères, Zhai Jun. Deuxième plus gros investissement de la Chine au Niger après celui consacré au stade général Seyni Kountché, ce deuxième pont permettra la fluidité d...lire la suite

Au Niger, journalistes et défenseurs des droits de l'homme continuent à protester contre les restrictions à la liberté d'informer, imposées depuis le déclenchement d'une rébellion armée au nord du pays. Deux journalistes, qui couvraient ces événements, sont toujours en prison.

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