Le président nigérien Mahamadou Issoufou n'est pas à Addis-Abeba pour les 50 ans de la création de l'Oua. Il est resté à Niamey après les attaques meurtrières lancées, jeudi 23 mai. Pour la première fois le samedi 25 mai, le chef de l'Etat nigérien s'est exprimé publiquement après ce drame. Il a pointé les responsables, selon lui, de ces attaques. « Ce qui s’est passé avant-hier (jeudi 23 mai , ndlr), nous confirme dans nos analyses selon lesquelles la situation au Mali ne doit pas masquer ce...lire la suite
Le président nigérien Mahamadou Issoufou n'est pas à Addis-Abeba pour les 50 ans de la création de l'Oua. Il est resté à Niamey après les attaques meurtrières lancées, jeudi 23 mai. Pour la première fois le samedi 25 mai, le chef de l'Etat nigérien s'est exprimé publiquement après ce drame. Il a pointé les responsables, selon lui, de ces attaques. « Ce qui s’est passé avant-hier (jeudi 23 mai , ndlr), nous confirme dans nos analyses selon lesquelles la situation au Mali ne doit pas masquer ce qui se passe en Libye. Parce que les assaillants, selon toutes les informations que nous avons eues, venaient de Libye, du Sud libyen. Et j’avais déjà prévenu depuis le début du déclenchement de la crise libyenne, à l’occasion du sommet du G8 qui s’est déroulé à Deauville, qu'il faut éviter que les solutions après la défaite de Kadhafi soient pires que le mal », a rappelé le président nigérien. Pour lui, « la pire des choses, c’est l’anarchie. Je préfère la dictature à l’anarchie.