Personne ne s’attendait à ce que le début du mois sacré du ramadan soit marqué, au Niger, par cette ténébreuse affaire de trafic d’enfants. Un problème que le Niger et les pays de la région saharo-sahélienne pensaient pourtant avoir résolu. L’enquête suit son cours. Mais cette affaire remet sur la sellette l’épineuse question du trafic d’êtres humains dans cette zone et de la situation précaire des enfants. En effet, pour pallier les difficultés socioéconomiques, certaines familles n’hésitent...lire la suite
Personne ne s’attendait à ce que le début du mois sacré du ramadan soit marqué, au Niger, par cette ténébreuse affaire de trafic d’enfants. Un problème que le Niger et les pays de la région saharo-sahélienne pensaient pourtant avoir résolu. L’enquête suit son cours. Mais cette affaire remet sur la sellette l’épineuse question du trafic d’êtres humains dans cette zone et de la situation précaire des enfants. En effet, pour pallier les difficultés socioéconomiques, certaines familles n’hésitent pas à faire placer leurs enfants dans des pays voisins comme travailleurs domestiques. En 2009, les Etats-Unis avaient d’ailleurs établi une liste noire sur le trafic d’être humains, et qui concerne des pays comme le Niger, la Mauritanie, le Tchad, le Zimbabwe, l’Erythrée et le Swaziland. Et depuis cette date, cette liste n’a jamais cessé d’augmenter, au point qu’elle compte aujourd’hui 52 pays à travers le monde.