Début février, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, félicitait la Sierra Leone, soulignant que «les pas réalisés par la Commission anti-corruption sont fondamentaux». Forte de 125 personnes, celle-ci est dirigée depuis deux ans par Abdul Tejan-Cole, un juriste récompensé en 2001 par Human ¬Rights Watch (…) L’expérience de la Sierra Leone intéresse ceux qui suivent la lutte anti-corruption en Afrique. En effet, après une floraison de commissions ad hoc dans les années 1990, le ...lire la suite
Début février, le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, félicitait la Sierra Leone, soulignant que «les pas réalisés par la Commission anti-corruption sont fondamentaux». Forte de 125 personnes, celle-ci est dirigée depuis deux ans par Abdul Tejan-Cole, un juriste récompensé en 2001 par Human ¬Rights Watch (…) L’expérience de la Sierra Leone intéresse ceux qui suivent la lutte anti-corruption en Afrique. En effet, après une floraison de commissions ad hoc dans les années 1990, le mouvement a subi plusieurs coups d’arrêt, en particulier au Kenya avec le départ forcé de John Githongo, au Nigeria avec celui de Nuhu Ribadu, et en Afrique du Sud. Melissa Khemani, de l’Université de Georgetown, a étudié le fonctionnement de plusieurs de ces commissions et recommande une approche globale, précisément celle qu’a choisie la Sierra Leone.